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Coupe du monde de ski à Kitzbühel

Récit de voyage du 20 au 23 janvier 2017 | Bus no. 2                             

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Récit de notre guide:

Coupe du monde de ski à Kitzbühel 2

Frank Arn

Comment es-tu devenu guide ?

J’ai eu un faible pour les voyages très tôt, probablement transmis par mes parents qui nous faisaient découvrir des choses dès qu’ils en avaient l’occasion. Ainsi, j’ai déjà travaillé dans le tourisme dans les années 80. Un mariage et la naissance de notre fille m’ont fait changer d’orientation professionnelle, mais j’ai retrouvé mes « premières amours » quelques années plus tard.

Qu’aimes-tu en particulier à propos de cette activité ?

On apprend toujours des nouvelles choses, même si on croît bien connaître un endroit ! L’indépendance me tient particulièrement à cœur et naturellement, le contact avec une clientèle et des prestataires aussi variés et enrichissants me fascine particulièrement.

Qu’est-ce qui distingue Car-Tours d’autres agences de voyages ?

Le fait d’avoir systématiquement un guide-accompagnateur de A-Z sur tous les voyages, et un rapport qualité – prix quasi imbattable !

Qu’aimes-tu au sujet de tes responsabilités en tant que guide pour Car-Tours ?

Selon les programmes, nous avons une grande autonomie dans nos décisions, et le bon déroulement d’un voyage avec des clients satisfaits repose énormément sur l’ouverture d’esprit, la bonne humeur et la parfaite collaboration de l’equipe guide – chauffeur de bus.

Quelle destination en Europe est ta préférée et pourquoi ?

J’avoue avoir un petit faible pour les destinations chaudes du sud : Espagne, Portugal, Italie et ses îles, France du Sud, Grèce, Turquie etc – car la philosophie de vie dans ces pays me correspond à 99 %.

Trois choses, qui sont essentielles à chaque voyage ?

Il y en a tant : flexibilité, une bonne dose d’humour, savoir s’adapter à chacun, une excellente organisation, savoir s’imposer, la passion pour faire partager et transmettre la beauté d’un endroit et bien sûr une résistance au stress à toute épreuve !

 

Quelle a été ta meilleure expérience avec Car-Tours ?

Il y en a beaucoup, mais la meilleure ? Quand les participants nous disent que le voyage était une parfait réussite  et qu’ils reviendront avec plaisir sur un autre !

Quels autres voyages t’inspirent ?

Toutes les nouveautés dans nos programmes me tentent énormément, peu importe d’ailleurs la destination, car c’est toujours un challenge de partir avec le tout premier groupe, et puis bien-sûr aussi toutes les destinations ou endroits que je n’ai pas encore eu l’occasion de découvrir moi-même !

Coupe du monde à Kitzbühel

C’est parti pour une nouvelle aventure : nous sommes cette fois-ci près d’une quarantaine de toute la Suisse romande à faire le déplacement afin de vibrer ensemble et encourager les skieurs lors de la coupe du monde de ski à Kitzbühel et assister en direct à la fameuse descente de la Streiff – Hahnenkamm – réputée comme l’une des plus dures, impitoyables et spectaculaires du circuit mondial – et aussi pour le non moins éclectique slalom sur la pente voisine le lendemain.

Après un départ matinal depuis Genève via Lausanne, Yverdon, Neuchâtel et Bienne  en compagnie de notre chauffeur Sascha, nous faisons une première pause-café à Deitingen, ou nous rejoint un deuxième bus avec les participants de Martigny, Montreux et Fribourg. Nous sommes maintenant au complet  et nous nous dirigeons vers Hohenems en Autriche, notre pause-midi. Le temps de faire connaissance avec les Schnitzel Viennois, et nous traversons le tunnel de l’Arlberg avec ces 15 kilomètres de longeur et le magnifique Tyrol, le tout accompagné d’une météo qui s’améliore progressivement. Arrivée à notre hôtel Sonnenuhr à Kramsach, ou l’accueil est des plus chaleureux. Après le repas du soir, certains finissent au bar pour approfondir les premières rencontres faites pendant la journée, et les spéculations pour les courses à venir vont déjà bon train….

Le lendemain matin, malgré un départ à 8 heures et un froid à faire fuir un esquimau, l’ambiance est au beau fixe, le ciel d’un bleu profond limpide et tout le monde a hâte d’arriver à Kitzbühel. Nous peinons un peu pour arriver au parking des bus à Schwarzsee, car la moitié de l’Autriche et au moins un tiers du reste de l’Europe semblent être sur la route au même moment pour assister à ce spectacle grandiose, retransmis un peu partout dans le monde en direct sur les chaines de télévisions. J’en profites pour donner tous les informations indispensables à nos hôtes pendant le trajet, car il est complètement utopique d’espérer pouvoir emmener le groupe dans son ensemble à l’aire d’arrivée.  Les Autrichiens ont fait ce qu’il faut pour accueillir tous ces amoureux de ski : il y a des stands de saucisses, friandises et vin chaud partout, il y a de la musique et de l’ambiance partout, tout est parfaitement bien indiqué et c’est ainsi que nous nous trouvons bientôt au milieu d’une foule compacte pour admirer le préprogramme décoiffant : des parachutistes, des avions acrobates et des montgolfières font le show. Cela commence à chauffer sérieusement dans le public, les drapeaux de toutes les nationalités sont agités et bientôt, le premier concurrent se lance à l’assaut de cette piste vertigineuse. Impossible de faire autrement que de participer et vibrer avec tous ces fans – c’est le délire complet et chaque skieur est acclamé chaleureusement à l’arrivée, peu important son rang obtenu – car simplement arriver en bon état en bas de ce « monstre », c’est déjà un exploit !

Tout d’un coup, il y a de l’électricité dans l’air dans le camp des supporteurs suisses : l’un des grands favoris – un Suisse justement – vient de se lancer et « pulvérise » tous les temps intermédiaires ! La Folie !!! L’ambiance est à son comble – mais tout bascule très vite : à l’entrée tout en haut du « Schuss final » et bien en vue de tous les spectateurs dans l’aire d’arrivée, c’est la chute monstrueuse dans les filets de sécurité. Ca à l’air grave et le silence tombe subitement sur Kitzbühel. Au bout de quelques moments d’angoisse, l’athlète se lève sans blessure et rejoint l’aire d’arrivée sous un tonnerre d’applaudissements des gens soulagés. Il dira plus tard : c’est le sport, j’ai tout tenté, mais la Streiff ne te pardonne pas la moindre erreur !!! La remise des prix – ou un Italien a finalement triomphé devant deux Français – ainsi qu’un magnifique feu d’artifice clôturent cette journée mémorable.

De retour à notre hôtel nous profitons d’un diner tardif, que les cuisiniers se sont donné la peine de nous préparer.

La deuxième journée s’annonce toute aussi radieuse pour la météo, et à nouveau, nous profitons des préprogrammes très variés. Certains d’entre nous sont chanceux et aperçoivent  quelques vedettes, qui ont fait le déplacement dans l’arène du cirque blanc : il y a par exemple Arnold Schwarzenegger (venu très discrètement à la façon américaine, c’est-à-dire entouré d’une meute de bodyguards), ou encore d’anciennes légendes de ski comme Franz Klammer ou Hansi Hinterseer, lui-même ex-vainqueur de cette piste mythique, et aujourd’hui vedette reconnue de la musique folklorique.

Alors le slalom commence sous une bonne étoile et cette-fois ci, ce sont les Britanniques en délire : un Anglais occupe la première place après la première manche (mais ou est-ce qu’il a appris à skier, celui-là ?). S’il assure dans la deuxième, il serait tout simplement le premier Anglais de l’histoire à gagner une course de la coupe du monde. Le suspens tient tout le monde en haleine jusqu’au bout et finalement, c’est un Autrichien qui emporte la course – mais chapeau quand-même au Britannique, qui monte sur la deuxième marche du podium, avec un Russe raflant le bronze !

Encore une formidable journée qui se termine ! Une fois de plus, le cirque blanc a tenu toutes ses promesses et a fait vibrer des milliers de personnes avec sa magie !

Car nous apprenons le lendemain sur notre chemin du retour, que près de 100’000 spectateurs étaient présents pour assister à ces deux courses – et nous, on y était aussi !!!

Certains ont carrément la voix rauque à force d’avoir encouragé nos athlètes, mais personne n’est toutefois assez aphone pour ne pas participer aux conversations des spécialistes commentant les courses pendant notre trajet vers la Suisse. Nous faisons encore une petite halte surprise à Trofana (sans aucun doute le plus beau restoroute de toute l’Autriche !) Avec tout ce que les gens achètent comme spécialités tyroliennes – jambon cru, fromages, biscuits, schnaps et autres – nous pourrions aisément survivre deux semaines, si contre toute attente notre magnifique bus tombait en panne au beau milieu de la pampa .

Une expérience unique – à renouveler absolument !

Frank Arn

 

 

 

 

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