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L’été indien dans les fjords norvégiens

Récit du 15 au 23 octobre 2016  | Bus No: 18                              

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Récit de notre guide:

L’été indien dans les fjords norvégiens 2

Roswitha Gassmann

Wie bist du Reiseleiterin geworden?

Ich war als Gast unterwegs in einer Gruppe. Als der Reiseleiter entdeckte, dass ich mich in mehreren Sprachen mit Leichtigkeit unterhielt, sagte er mir: «Wir brauchen ganz dringend Leute wie Sie». Da ich gerade an einem beruflichen und privaten Scheideweg stand, nahm ich die Aufforderung an und bewarb mich – mit Erfolg.

Was zeichnet dich als Reiseleiterin aus?

Die Neugierde für neue Länder, Geschichten, Kultur, aber auch die Freude an den Menschen, die ich betreue.

Worin siehst du die Vorteile / den Mehrwert einer Gruppenreise?

Die Gäste sitzen im Bus, können hinausschauen, schlafen, lesen, und an den Zieldestinationen ist alles organisiert. Die Gäste können sich entspannen und gehen lassen. Oft entstehen anlässlich solcher Gruppenreisen Freundschaften auf ewig.

Was gefällt dir an deinen Aufgaben als Reiseleiter bei Car Tours am besten?

Den Gästen zu einem unvergesslichen Erlebnis zu verhelfen. Die meisten sind sehr, sehr dankbar dafür.

Welches Reiseziel in Europa ist dein liebstes und warum?

Ein Kollege hat mir einmal gesagt: «Touristen reisen nur an schöne, spannende Orte, deshalb ist jede Destination reizvoll». Seither muss ich immer an ihn denken, wenn mir diese Frage gestellt wird. Mir gefällt es überall – am besten vielleicht dort, wo das Essen gut!

Welche drei Dinge sind auf jeder Reise unverzichtbar?

Gute Gesundheit, Humor und die Zahnbürste

Was ist das lustigste, was du auf einer Reise mit einer Gruppe erlebt hast?

Hier hätte ich ein paar Geschichten auf Lager, allerdings stammen sie alle aus meiner Kuoni-Zeit. Ich kann jederzeit gerne nachliefern. Hier mal ein Beispiel:

Lang ist’s her: In Gran Canaria flogen jeden Sonntag zwei Schweizer Chartergesellschaften ein. Sata um 11.00 Uhr morgens, Balair um 13.00 Uhr nachmittags. Eines Tages kam Sata mit Verspätung und die Balair verfrüht an. Beide landeten um 12.00 Uhr. Mein Kollege von der Konkurrenz hatte auf beiden Maschinen Ankünfte und musste daher mit seinen verschiedenen Listen hantieren. Also fragte er alle Leute: „sind Sie mit der Sata oder mit der Balair gekommen?“ um gleich zu wissen, welche Liste er zur Hand nehmen musste. Da kam ein mittelalterlicher Herr, schaute Dominik auf seine Frage hin entsetzt an und sagte: „Ich?? Ich bin mit meiner Mutter gekommen“!!

 Welches war das schönste Kompliment, das du von einem Gast erhalten hast?

Kürzlich: Es gab zwei Höhepunkte auf dieser Reise: die Oper Nabucco und Sie.

Was war dein schönstes Erlebnis bei Car Tours Reisen?

Auf meiner letzten Reise, als 47 Gäste in einer Weinverkostungskantine «joyeux anniversaire» für mich sangen. Dabei hatte ich es geheim behalten wollen.

Vivre l’été indien en Norvège

Quelle joie d’apprendre que l’on me prévoyait pour accompagner un voyage en Scandinavie au mois d’Octobre. Je connaissais déjà bien la Scandinavie, mais je n’avais jamais eu l’occasion de voir les couleurs splendides automnales. Je préparais donc ma valise avec de gros pullovers, de bonnets, de gants et de bonnes chaussures.

Il est vrai que nous devions nous lever tôt le jour du départ, surtout tout ceux qui commençaient leur voyage à Martigny – mais on était bien récompensé plus tard! En général les gens rêvassent un peu tant qu’il fait noir, mais s’ils ont envie je leur offre un café.

Ce jour-là notre chauffeur nous attend à Pratteln: Leonel Duarte. Il restera avec nous jusqu’à la fin du voyage. C’est un homme sympathique d’une quarantaine d’années, un Portugais qui parle bien le français. Il travaille régulièrement pour Zerzuben, l’entreprise de confiance de Car Tours. Il est toujours de bonne humeur, est constamment de secours quand il le faut et pendant les longs trajets il reste assis derrière son volant avec souveraineté: Leonel, le roi de la route.

Nous saluons notre groupe et il est très vite clair: Les participants sont super sympathiques, gais, plain d’égards les uns envers les autres – Leonel me cligne des yeux: Oui, tous les deux nous sommes contents.

Nous traversons l’Allemagne – ce qu’elle est grande! Nous passons à côté de grandes villes dont on connaît les noms: Karlsruhe, Mannheim, Francfort. Le trajet au nord du pays devient presque méditatif: L’automne est décidément arrivé. Nous sommes sous le charme du rideau de la brume qui plane à travers les immenses forêts aux feuilles colorées. Ici et là le soleil perce le brouillard.

À Hannover nous sommes enchantés d’être bien accueillis dans un hôtel business soigné. Nous nous retrouvons finalement devant un buffet bien garni et plaisant au goût. La première journée était (fut) longue et nous sommes contents d’aller dormir dans d’excellents lits.

Le lendemain nous entreprenons une courte étape jusqu’à Kiel, ville portuaire, où nous prenons le bac «Colour Line» vers Oslo. Quelle surprise! Il s’agit d’un bateau ultramoderne. Les cabines sont très élégantes. Quant aux restaurants nous avons l’embarras du choix parmi des self services, des restaurants simples ou élégants. Dans l’étrave du bateau se trouve un grand lounge avec des immenses fenêtres où on peut savourer un drink et se régaler de la belle vue. Les boissons dans les bars sont hors taxe tout comme la marchandise dans les magasins, qui ouvriront dès le départ du ferry.

Nous arrivons à Oslo, ville capitale de la Norvège, vers 10 heures du lendemain matin. Le temps est légèrement pluvieux, la seule fois d’ailleurs jusqu’au dernier jour. Cela ne nous perturbe pas et nous entreprenons un trajet diversifié jusqu’à Sogndal. À la suite d’un arrêt dans la plus ancienne ville minière, Kongsberg, très marquée par des miniers allemands, nous traversons la vallée Numedal. Les maisons en «style Suisse» nous ravissent, le paysage change continuellement et on ne peut se repaître la vue. Personne ne dort, j’en suis contente. Nous franchissons des villages et voyons la première «Stavkirke». Deux autres de ces églises typiques en bois, plus vieilles encore, suivront dans le courant du voyage. Nous parcourons des forêts, longeons des lacs… quel beau pays, la Norvège. Après plusieurs arrêts nous arrivons à Sogndal, situé au bord du Sognefjord. Nous passerons deux nuits dans cette petite ville. Comme le premier soir, on nous sert un bon souper et tant pis les prix élevés: nous buvons un verre de vin – que serait un voyage avec des Suisses romands sans un verre de vin! Le groupe commence à se connaître et des amitiés semblent se former, cela me fait plaisir, c’est toujours bon signe.

La Norvège est le pays des eaux, des lacs, des fjords. Pour raccourcir les parcours il existe d’innombrables bacs et nous en profitons. Le matin du 4ème jour nous reprenons le même bac que nous avions pris la veille pour arriver à l’hôtel, mais quelle frayeur: Le trajet dure beaucoup plus longtemps cette foi-ci. Est-ce-que l’on se serait trompé de bac?? Finalement la fin d’alerte nous rassure: Pour des raisons que nous ignorons, un tunnel était fermé et nous étions obligés d’entreprendre un trajet plus long. Le parcours est très beau, bien qu’il fasse assez frais.

Avant de continuer notre excursion nous visitons Laerdal, une petite communauté pleine de maisons anciennes et ravissantes. À Flam nous avons une réservation pour un train historique qui nous emmène sur le haut d’un sommet. À nouveau des paysages magnifiques, des lacs, des gorges profondes et des cascades impressionnantes. Pour retourner à Sogndal nous traversons des paysages dont les habitants sont visiblement très aisés: Les maisons sont grandes, imposantes, soignées. Eh bien il s’agit d’une région avec un climat très favorable et nous nous émerveillons d’innombrables vergers le long de la route. Il est évident: Nous nous trouvons dans un des territoirs d’arboriculture les plus importants de la Norvège. Ce jour-là les couleurs des bouleaux nous mettent à bout de souffle. C’est comme si nous traversions un tunnel en or.

Pour la promenade vers le glacier Böyabreen le 5ème jour nous nous sommes bien emballés du haut en bas. Le glacier est imposant bien que – comme ailleurs dû au changement de climat – il soit en rétraction. Plus tard nous nous arrêtons vers une très belle cascade… il y en a tellement en Norvège, on pourrait s’arrêter sans cesse. Le voyage est décontracté, nous rions beaucoup. Nous avons un clown dans le groupe qui nous fait régulièrement éclater de rire. Tout le monde semble apprécier cette atmosphère légère.

Tôt l’après-midi nous arrivons à Florö, petit endroit portuaire aussi, très charmant, avec un nombre d’anciennes maisons en bois typiques. Ici nous prendrons la fameuse Hurtigrute le lendemain, le bateau postal qui assure la liaison entre 34 ports de la côte norvégienne depuis les années 1890. C’est un des vieux bateaux qui nous accueille, quel plaisir! Un bateau «vintage» pour ainsi dire. Ils ont beaucoup plus de charme que les nouveaux bateaux et nous rappellent le temps écoulé… À une époque lorsque le réseau routier était restreint et peu de gens possédaient une voiture la Hurtigrute ne servait non seulement de service postal mais – avec entre autre quelques cabines – également comme moyen de transport pour les indigènes. À un moment donné les touristes découvraient ce bijou. Pour se procurer une cabine il fallait alors s’inscrire une année à l’avance. Le bateau traverse des fjords ainsi que la mer du nord européen sur une longueur de 2700 km. Il passe à travers plusieurs centaines sinon milliers de petites et grandes îles le long de la côte norvégienne. Toute excursion sur la Hurtigrute reste inoubliable! Nous sommes restés sur le bateau pendant six heures et n’avons cessé de photographier.

A l’arrivée à Bergen Eva nous attend. Eva est notre guide local et, avec son accent norvégien sympathique, elle nous fait beaucoup rire. Elle nous montre non seulement la très belle vieille ville de Bergen mais nous raconte en plus des histoires captivantes. Finalement il m’est difficile de croire: Il ne pleut pas… les Norvégiens appellent Bergen «la capitale de la pluie» et selon les rumeurs il pleuvrait pendant 300 jours de l’année. Pour moi, en tous les cas, visiter Bergen sans parapluie était une première – bien sûr que j’en étais enchantée – tout comme mes clients.

Un bel hôtel à la périphérie de Bergen nous attend et nous regrettons tous que notre petit voyage commence à toucher à sa fin car le lendemain nous reprenons un bac. La «Fjord Line», un bateau plus moderne encore que la «Colour Line» – quoique pas plus beau. Il est un peu plus petit mais offre également plusieurs restaurants, une salle de jeux et un lounge avec divertissement jusqu’au petit jour. Ce dernier est très populaire parmi les Scandinaviens: Il leur arrive de faire la navette entre Bergen ou Stavanger et Hirtshals au Danemark pendant un week-end. J’avoue que quelques-uns parmi nous ont dû renoncer au petit-déjeuner le lendemain: La mer avait été très agitée et je ne vais pas entrer dans les détails! Encore aujourd’hui je rêve du saumon et des harengs que je n’ai pas mangés ce matin là.

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