Skip to content

Pâques à Venise

Récit de voyage du 14 au 17 avril 2017 | Bus no. 22                          

recommander / partager

Récit de notre guide:

Pâques à Venise 2

Daniele Degiorgi

Comment vous êtes devenue guide?

Pour motifs professionnels j’ai beaucoup voyagé et j’ai pu visiter le monde entier. Chez Car Tours et comme de guide de montagne j’aime beaucoup être avec les gens et partager mes connaissances avec les autres.

 Qu’aimez-vous à propos de cette activité en particulier?

Chaque voyage est une aventure à soi. Je fais de nouvelles connaissances dans une ambiance fantastique de relax et de vacances.

Ce qui distingue Car -Tours d’autres agences de voyage?

Le fait d’avoir un guide à bord qui peut s’occuper à 100% des clients est un atout essentiel.

Trois choses sont essentielles à chaque voyage?

Bonne humeur, ouverture d’esprit et une bonne préparation professionnelle.

Quel a été le meilleur compliment que vous avez reçu d’un invité?

Le bisou d’une dame de 89 ans qui avait beaucoup aimé notre voyage aux 5 terres.

 Quels autres voyage vous inspirent?

En tant que guide de montagne j’aime les trekkings dans des régions peu connues à contact avec la nature.

Venise ressemble à une jeune mariée

Nous arrivons par bateau lors d’une matinée de printemps brumeuse. Au loin, on aperçoit à peine les lignes de la tour de San Marco et ses coupoles. Lentement, les bâtiments prennent forme, le soleil apparaît, les couleurs s’éclaircissent et voilà la place San Marco !

Le campanile, le palais des Doges, la basilique avec ses mosaïques dorées et les colonnes bien différentes les unes des autres, mémoire des pillages en Orient.

-Où est le pont des soupirs ?

– Ah celui-ci, je m’attendais à ce qu’il soit plus grand !

Venise, ville magnifique dans son splendide mais malheureux déclin. Fondée peu après 528, capitale pendant onze siècles (697-1797) de la République de Venise. Durant le Moyen Âge et la Renaissance, elle fut la grande puissance maritime par excellence.

Nous avons l’impression que tout le monde a voulu se rassembler ici aujourd’hui pour fêter Pâques. Des milliers de touristes s’amassent sur la place Saint Marc : chinois, indiens, Japonais, américains, russes, allemands, espagnols ; une cacophonie de langues différentes, la tour de Babel devait être pareille.

Suivant une calle (c’est le nom vénitien donné aux ruelles étroites) moins fréquentée en direction du Ponte di Rialto, nous nous trouvons devant le fameux théâtre de La Fenice. Avec la Scala de Milan et le San-Carlo de Naples, c’est l’un des édifices les plus prestigieux de l’opéra italien. Un bâtiment construit au XVIIIe siècle dans le style néo-classique avec cinq étages superposés de loges finement décorées en rouge et or. Venise a en effet été un centre culturel majeur du XIIIe au XVIIe siècle, les peintres de l’École vénitienne dont Titien, Véronèse et Le Tintoret, l’auteur de théâtre Carlo Goldoni et le compositeur Antonio Vivaldi sont ses principaux représentants.

Grâce à son commerce avec l’Asie et le Proche-Orient, dont le marchand et explorateur Marco Polo fut l’initiateur, Venise devint l’une des principales plaque tournante du commerce en Europe, notamment de la soie, des céréales et des épices. Aujourd’hui, c’est le commerce des souvenirs « Made in China » qui se taille la part du lion !

Le lendemain, lors de notre visite des îles, nous trouvons finalement encore une Venise des Vénitiens, Burano, la petite île avec les maisons multicolores des pêcheurs et les ateliers de dentelles encore faites à la main et très appréciées des connaisseurs. Nous voudrions bien rester ici plus longtemps et apprécier le calme de cette journée ensoleillée. Et puis Murano nous accueille avec ses souffleurs de verre, de véritables artistes à la grande dextérité et fins connaisseurs des couleurs. Leurs œuvres sont toujours aussi appréciées et exportées dans le monde entier.

En rentrant, Je me rappelle une vieille chanson qu’on chantait les soirs d’été dans les années 60, assis sur un muret. Elle racontait la splendeur de cette ville, mais terminait d’une façon mélancolique avec une image du vieux gondolier. Venise, c’est ça, une ville magnifique dans son splendide mais malheureux déclin…

Retour vers le haut
Rechercher