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Randonnée côtière en Sardaigne

Récit de voyage du 14 au 19 avril 2019 | Bus no. 5                             

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Récit de notre guide:

Randonnée côtière en Sardaigne 3

Daniele Degiorgi

Comment vous êtes devenue guide?

Pour motifs professionnels j’ai beaucoup voyagé et j’ai pu visiter le monde entier. Chez Car Tours et comme de guide de montagne j’aime beaucoup être avec les gens et partager mes connaissances avec les autres.

 Qu’aimez-vous à propos de cette activité en particulier?

Chaque voyage est une aventure à soi. Je fais de nouvelles connaissances dans une ambiance fantastique de relax et de vacances.

Ce qui distingue Car -Tours d’autres agences de voyage?

Le fait d’avoir un guide à bord qui peut s’occuper à 100% des clients est un atout essentiel.

Trois choses sont essentielles à chaque voyage?

Bonne humeur, ouverture d’esprit et une bonne préparation professionnelle.

Quel a été le meilleur compliment que vous avez reçu d’un invité?

Le bisou d’une dame de 89 ans qui avait beaucoup aimé notre voyage aux 5 terres.

 Quels autres voyage vous inspirent?

En tant que guide de montagne j’aime les trekkings dans des régions peu connues à contact avec la nature.

Randonnée côtière en Sardaigne

Golfo degli aranci, le desembarquement se montre plus difficulteux de ce que l’on s’attendait. Deux Stewards donnes des ordres contradictoires, les passagers se coincent dans une longue file dans les couloirs étroits des cabines, une longue queue infinie qui se poursuit dans un labyrinthe de couloirs et d’escaliers. Nous arrivons finalement sur le quai en début d’une matinée qui se présente nuageuse mais dont le vent frais promet une proche amélioration.

Première destination, le petit village de Porto Rotondo, un resort de luxe bâtis par un consortium d’investisseurs vénitiens organisés par la famille Donà dalle Rose. Petites maisons autour d’un port naturel à forme arrondie, hôtels, villas de classe. Nous visitons l’église dédiée à St Laurent, une œuvre moderne d’une valeur architecturelle et artistique exceptionnelles, une symbologie à la fois fine et courageuse. L’artiste Mario Ceroli, dans ses figures formées par des surpositions de différents matériaux pauvres, utilise les profils des visages de personnages très connus ou bien des gens du lieu.

Mais nous sommes venus ici pour marcher !

Bientôt nous laissons les lieux habités pour une plage un peu éloignée. Nous traversons une place avec quelques camping-cars parqués et puis, seulement la nature vierge. Quelle magnificence, dans cette saison la nature nous offre le meilleur de soi. Des fleurs partout, des taches de couleurs forts et bien odorants, des genets et des mimosas d’un Jaune brillant, des cistes blancs ou violets, des petites orchidées, des lys sauvages, des géraniums sauvages avec des petites fleurs violets. A leur côté les arbustes du maquis aux parfums prononcés, le lentisque, les arbousiers, les serpents épineux de la salsepareille, le myrte, les genévriers. Nous marchons sur l’arène, puis sur de petits rochers, puis dans un dédale de plantes qui donne l’impression de vouloir nous empêcher l’accès. Entretemps les nuages se sont tirés et le soleil multiplie la puissance des couleurs. Le soir nous rentrons à l’hôtel avec les yeux plein de ces images. Quelle magnifique journée.

Le deuxième jour Manuela et Fausto, nos deux jeunes guides locales, ont décidé de nous faire visiter Isola Rossa. Le transfert en car nous apporte à connaitre les paysages suggestifs de la Gallura centrale. Un enchainement continu de quelques vallées fertiles, entourées par des rochers géants avec des formes étranges arrondis dans les siècles par les intempéries et le mistral. Soudain nous voilà à nouveau au bord de la mer. Le soleil bat sur des grandes roches arrondies, la couleur du granit rose prend le surplus, quelle merveille.

La randonnée commence en direction d’une tour construite en l’année 1595 par les Espagnols pour protéger la côte des invasions venant par la mer des pirates sarrasins. Plus loin nous traversons une prairie, un troupeau de vaches blanches, ici la race charolaise a pris le souvenant sur l’espèce autochtone beaucoup plus petite e maigre.  A nouveau des roches, la même couleur rose va nous suivre le long de la journée. Après avoir atteint un cap à pic sur la mer et nous être reposés avec un pique-nique, nous voilà dans une vallée qui termine avec une crique étroite qui laisse entrer la mer entre les rochers. La couleur émeraude de la mer entourée par le rose foncé des roches. Quelle merveille, nous montons à nouveau sur la côte gauche, la vue est exceptionnelle, on continue de s’arrêter, on veut plus lâcher l’appareil photo !

Sur le retour voilà une surprise rare et agréable. Au large, pas loin de nous, voilà un dauphin qui joue avec les vagues. Nous nous arrêtons heureux comme des enfants ravis d’une telle vision.

Iles de Maddalena et Caprera, le soleil nous accompagne déjà depuis le premier matin. La troisième Journée commence avec un court passage sur le Ferry. Un café sur la place centrale de la ville de la Maddalena et de suite vite en randonnée sur la plus petite e sauvage ile de Caprera. Cette ile avait été choisie comme résidence par Giuseppe Garibaldi. Il rentrait de ses voyages et campagnes militaires en Europe et en Amérique du sud se reposer ici, dans la nature incontaminée et luxuriante. Les roches ici ont une couleur gris-clair, le maquis est plus présent, on aperçoit quelque chèvres sur les rochers plus hauts. Manuela nous organise la pause midi dans une baye protégée du vent. Il fait chaud et l’eau claire aux reflets émeraude nous invite à entrer prendre notre premier bain de la saison. Quelques courageuses osent, des autres suivent, certains seulement jusqu’aux chevilles.

C’est déjà le dernier jour, Capo Testa, le point plus a Nord de la Sardaigne. La Corse est à peine 11 km d’ici mais, avec ses blanches falaises de Bonifacio nous parait encore plus voisine. Nous pouvons presque la toucher. De suite nous rencontrons des témoignages de la présence d’anciennes carrières romaines. Des colonnes mi- terminées, des roches travaillées, des traces d’une civilisation disparue depuis plus que 1500 ans. Les romains appréciaient le granit de Sardaigne, une pierre dure et souvent avec des colorations roses. On trouve encore aujourd’hui des colonnes de Sardaigne dans tout l’empire, même dans le temple du Panthéon à Rome.

Ici la nature s’est donnée le plaisir, les rochers montrent des formes arrondies, excavés, même sculptées. On y voit ici le chapeau de Napoléon, là la tête de ET, plus loin les dents d’un dinosaure. La fantaisie n’a plus de freins. Le sentier se présente à la fois plus raide, plus étroit, il se élargit dans une vallée ou bien il devient étroit dans une crique sur l’eau émeraude. Un passage étroit dans un tunnel naturel entre deux roches nous donne des frissons, c’est l’aventure !

Entretemps le groupe, qui était très hétérogène au début, s’est soudé en une communauté homogène, les mêmes efforts, les mêmes émotions, les mêmes souvenirs nous ont amené à une complicité entre amis. C’est difficile de devoir se séparer à nouveau. Merci Manuela et Fausto nos guides compétentes et fort sympas, merci Daniele notre chauffeur calme et tranquille et toujours près a donner un coup de main. Au revoir.

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